La valeur que je me donne

Tu as eu l’occasion de creuser tes valeurs personnelles sur l’île précédente. Et si on profitait de ton exploration de l’île de Tous les possibles pour parler de TA valeur personnelle. Quelle importance te donnes-tu en tant qu’individu ?
On a souvent tendance à confondre la confiance en soi et l’estime de soi qui sont pourtant deux notions à bien distinguer.
- L’estime de soi est plutôt un sentiment, un ressenti général, c’est la reconnaissance de sa propre valeur.
- La confiance en soi, c’est la reconnaissance de ses propres compétences à entreprendre et réussir quelque chose, l’évaluation qu’on a les ressources suffisantes pour affronter une situation donnée. La confiance en soi suppose un passage à l’action.
Si on devait comparer les deux termes avec des phrases simples, je te proposerais volontiers : « Je sens que j’ai de la valeur » ou « Je suis digne d’être aimé(e) » pour illustrer l’estime de soi, et « J’ai les capacités pour le faire » ou « Je sais que je vais y arriver » pour qualifier la confiance en soi.
Comme dans ce voyage, nous en sommes à la phase d’introspection, et non pas du passage à l’action, je te propose pour cette halte de t’arrêter sur cette notion essentielle d’estime de soi. Nous aurons, plus tard, l’occasion de travailler spécifiquement sur la confiance en soi avec des outils faits pour cela.
Comme le montre le trèfle de l’estime de soi, cette notion englobe diverses facettes de la relation qu’on entretient avec soi-même. Elle se fonde sur quatre piliers, dont (justement) la fameuse « confiance en soi » :
- L’amour de soi : la bienveillance et l’affection que l’on porte à soi-même, permettant de s’apprécier comme on est.
- L’image de soi : le regard qu’on porte sur soi-même, ses traits de caractère, son apparence, ses qualités et ses imperfections, et la permission qu’on se donne d’être soi, sans besoin de se justifier.
- L’affirmation de soi (ou l’assertivité) : la capacité qu’on a d’exprimer et d’affirmer ses besoins, ses limites et ses opinions
- La confiance en soi : les compétences qu’on se reconnait et la pensée qu’on peut agir de manière appropriée dans toutes les situations.

L’estime de soi se construit très tôt dans la vie, dès la toute petite enfance. Cette sensation se construit dans la famille, à l’école, auprès de son entourage, grâce à un cadre aimant et sécurisant qui montre à une personne qu’elle a de la valeur.
Plus tard, on la nourrit en étant bienveillant vis-à-vis de soi-même. On apprend à vivre avec ses qualités et ses défauts pour développer une vision globale et apaisée de soi-même. Cela n’a pas de rapport avec l’orgueil, l’ego ou la vanité, mais bien avec le jugement que l’on fait de sa propre valeur comme individu.
Si ça t’intéresse de creuser le sujet, je te propose de profiter de cette halte pour te situer sur L’Échelle d’Estime de Soi de Rosenberg. Ce questionnaire de 10 affirmations, souvent utilisé dans la recherche pour sa fiabilité, te donnera une première évaluation de ton estime de soi.
Ça t’intéresse ?
Ressources :

L'Échelle d'Estime de Soi est un outil psychométrique développé par le sociologue Morris Rosenberg (1965), qui a l'ambition de mesurer l'estime de soi globale d'une personne, en considérant ses divers aspects : amour de soi, acceptation de soi, image de soi et confiance en soi.
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