Alors ce pitch ?

Je t’ai proposé sur l’île de la Sérénité de travailler ton pitch sur le modèle classique du Pitch de l’ascenseur. Si tu as bien fait tes devoirs, tu l’as rédigé, enregistré, envoyé à ta coéquipière et vous avez déjà eu l’occasion d’en discuter…
En es-tu pleinement satisfait ? Penses-tu que tu peux aller plus loin, l’affiner et faire encore mieux ? Où souhaites-tu tester une autre approche que le modèle proposé la dernière fois ?
Si tu es en retard, rassure-toi, le modèle est toujours disponible ici. Mais dans ce cas, je tiens à attirer ton attention sur l’importance de disposer d’un bon pitch quand on cherche à évoluer sur le plan professionnel.
Ton pitch, c’est un souffle qui t’ouvre les portes, c’est une graine qui germe dans l’esprit de tes interlocuteurs dès lors qu’ils y voient les prémices d’une possible récolte. C’est le facteur humain qui peut les convaincre de faire un bout de chemin avec toi. Ça vaut bien quelques gouttes de sueur pour en faire un petit trésor !
Mais il n’y a pas une seule façon se travailler son pitch… On peut aussi en faire une vraie histoire qui se racontera d’autant plus facilement qu’elle a un début, un contenu et une chute… Ça demande un peu plus de travail, mais l’investissement peut se révéler payant.
L’avantage des histoires, c’est qu’elles résonnent en chacun de nous. Elles nous touchent car elles nous ramènent aux difficultés (petites et grandes) que nous rencontrons tous au cours de notre vie.
Comme individu, on aime découvrir comment les autres ont vécu et surmonté leurs problèmes, car cela fait écho à nos propres expériences. On se projette dans l’histoire de la personne qui la raconte et on partage ses émotions, ses peurs, ses espoirs et ses doutes.
Alors, si tu veux aller plus loin dans la découverte de l’art délicat du pitch, je te propose ci-dessous de rajouter une dimension narrative dans ton discours en t’inspirant de la méthode du Pitch storytelling, proposée par le stratège de la première campagne électorale de Barack Obama.
Ce Pitch storytelling n’est pas un « scénario » unique. C’est plutôt une technique, un processus grâce auquel tu peux reformuler ton récit encore et encore, selon tes besoins, où et quand tu le souhaites.
Si tu n’as pas le temps, le mieux est de jouer la sécurité et de « bétonner » ton pitch de l’ascenseur…
Ressources :
Marshall Ganz, professeur de communication à Harvard et stratège de la campagne de Barack Obama, propose un processus narratif en 3 étapes pour créer un impact lorsqu'on se présente : le "moi", le "nous" et le "maintenant".
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