Comment pratiquer l’écoute active

écoute active

L’écoute active est l’une des techniques de communication de base. Théorisée par Carl Rogers, elle se fonde sur l’utilisation du questionnement et de la reformulation pour encourager son interlocuteur à s’exprimer librement et en confiance.

L’écoute active est l’une des techniques de communication de base. Théorisée par le psychologue Carl Rogers (1902-1987), elle se fonde sur l’utilisation du questionnement et de la reformulation pour encourager son interlocuteur à s’exprimer librement et en confiance.

Selon la définition de Carl Rogers, cette technique de communication se base sur l’écoute sincère des autres pour mieux les comprendre et améliorer notre relation avec eux. Le terme « active » renvoie à une totale implication de l’interlocuteur dans le jeu d’écoute active et lui demande ainsi une réelle concentration sur ce qui lui est dit.

Les 6 grands principes de l’écoute active

L’écoute active vise la compréhension du message, l’assimilation et la mémorisation des informations, et la formulation d’une réponse adaptée. L’écoute passive, elle, ne requiert ni d’assimiler les informations ni de répondre à l’orateur. C’est celle qu’on utilise, par exemple, quand on regarde distraitement une émission de jeu à la télé…

Les 3 étapes de l’écoute active

Dans ses exercices d’écoute active, Rogers souligne l’importance de respecter les trois étapes de la technique.

  1. L’Écoute : Il ne suffit pas d’entendre les mots. Tu dois prêter une attention complète à la fois au message et à l’émotion qui l’accompagne. Prendre le temps d’écouter permet de dépasser les barrières de la communication passive.
  2. La Réflexion : À ce stade, tu n’es pas obligé de donner une réponse directe. Des questions ouvertes ou des commentaires qui reflètent ta compréhension et ton engagement peuvent suffire.
  3. La Réponse : Cette étape est cruciale. Elle te permet de montrer que tu as effectivement écouté et compris ce qui a été dit. Ta réponse peut être aussi bien verbale que non-verbale et ne doit pas nécessairement résoudre le problème en question.

L’important est d’offrir un reflet positif des sentiments de l’autre. En effet, l’objectif est de s’intéresser au maximum à la personne, à ce qu’elle vit et à ce qu’elle ressent. Il est nécessaire de faire attention à la formulation de ta réponse.

Tu peux opter par une reformulation des émotions que l’autre veut expliquer. Ou bien tout simplement montrer par un signe de tête ou un « Oui » d’acquiescement signifiant que tu comprends ce qu’il ressent, que tu respectes sa façon de penser et que tu vas l’aider à trouver une solution.

L’écoute active au travail

L’écoute active est une soft-skill à la portée de tous. La technique peut être facilement conjuguée avec d’autres méthodes de communication pour résoudre les problèmes internes.

Comme le précise Carl Rogers, le respect de l’autre est à la base de l’écoute active. Le ton et la patience sont donc de rigueur. Il convient de toujours aborder l’échange du point de vue de l’orateur.

Une bonne ambiance professionnelle permet aux équipes d’atteindre les objectifs visés. L’écoute active est donc un levier professionnel qui peut se révéler précieux.

Et si tu commençais à pratiquer ?

Grâce à des exercices d’écoute active, tu vas favoriser les échanges d’informations. Une fois que tes collègues sentent que tu donnes de l’importance à leurs avis sans les juger, ils auront moins de réticences à communiquer avec toi.

Avec les exercices listés ci-dessous, tu pourras travailler ton empathie et mieux retenir les informations pour pouvoir les appliquer toi-même ou pour être capable de les retransmettre fidèlement.

Pour favoriser une ambiance d’échange et faire en sorte que les autres aient plus de facilité à se confier à toi, voici des exercices d’écoute active à travailler au quotidien.

  • Mettre les autres en confiance en les complimentant et en les invitant à approfondir ce qu’ils disent
  • T’intéresser sincèrement à l’autre
  • Prouver que tu as compris les propos de l’autre avec des paraphrases ou des signes non-verbaux
  • Clarifier par des questions ouvertes et précises
  • Réagir aux propos de l’autre en partageant tes propres expériences
  • Inviter à l’écoute en souriant, en encourageant l’autre à en dire plus, à ne pas réagir immédiatement et à le laisser aller au bout de ses raisonnement
  • Garder un contact visuel avec l’orateur
  • Faire preuve d’empathie en te mettant à la place de l’autre.
envie de changement ?

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