Tout le monde connaît la fameuse méthode SMART pour se fixer des objectifs spécifiques et se donner les moyens pratiques de les atteindre. Mais comment rendre un objectif vraiment SMART ? Quelques astuces et des exemples pour bien comprendre…
Au travail comme dans la vie, les personnes qui se fixent des objectifs spécifiques ont plus de chance de les réaliser que ceux qui ont des buts vagues ou mal définis. La raison est simple : quand tu définis clairement ton objectif, tu esquisses déjà un plan d’action pour le mener à bien. C’est la finalité de la méthode SMART…
En effet, se fixer des objectifs donne une direction qui va structurer le quotidien et aider à mieux surmonter les difficultés.
Il est judicieux de commencer par favoriser le court terme en déterminant des actions concrètes à effectuer. Puis, petit à petit, on réajuste les objectifs sur le moyen et le long terme. Pourquoi le court terme d’abord ? Pour se focaliser sur l’essentiel, sur le concret. Le court terme représente le moment de l’action.
Pour définir un objectif sur le court terme, la méthode SMART a largement fait ses preuves. Elle permet d’énoncer les objectifs de manière suffisamment précise et intelligente pour pouvoir les atteindre.
Selon cette méthode popularisée par son acronyme brillant, tout objectif doit être :
L’indicateur SMART est fondé sur des objectifs quantitatifs et peut être illustré par un exemple de plan d’action.
Un objectif doit être clair et précis. Il doit tenir en une phrase et même quelqu’un qui ne te connait pas doit pouvoir comprendre de quoi il s’agit. Quand tu l’écris noir sur blanc, on doit aussi comprendre facilement comment il peut échouer. La simplicité est synonyme d’efficacité.
Si tu dis « je veux me remettre en forme », ça reste vague et général. Un objectif spécifique s’exprimerait plutôt de la façon suivante : « je veux m’inscrire dans une salle de gym et m’entrainer 3 fois par semaine pendant 90 minutes, mardi, jeudi et samedi. »
Un objectif ne peut exister que s’il est mesurable, sinon il est impossible d’évaluer le résultat des efforts que tu accomplis. Pour suivre tes progrès, il te faut des métriques, donc des chiffres, sinon tu vas te contenter d’une appréciation subjective alors même que ton objectif ne sera pas atteint.
Tu dois toujours inclure un nombre dans l’énoncé de ton objectif, sinon ce n’est probablement pas un objectif qui respecte la méthode SMART. Perdre 10 kilos, recruter 5 clients, courir un marathon (ce qui signifie une distance 42.195 kilomètres)… C’est simple à comprendre : tant que le nombre n’est pas atteint, l’objectif n’est pas réalisé.
Ton objectif doit être atteignable. Il peut être ambitieux et motivant, mais surtout pas hors de portée, sinon tu risques de renoncer assez vite. La question-clé à te poser est : « est-il possible pour moi d’atteindre cet objectif avec mes qualités physiques, mes ressources intellectuelles, mes moyens financiers, etc. ? »
Commence modestement, ton prochain objectif doit être juste assez difficile pour te stimuler. Tu pourras toujours pousser le niveau de difficulté par la suite. La notion de progression est un motivateur puissant.
Si ton but est de participer à un marathon dans trois mois et que tu n’as pas couru depuis 10 ans, ce n’est pas un objectif atteignable. C’est un fantasme ! Fixe-toi l’objectif atteignable de courir 10 km d’ici à trois mois et commence modestement ton entraînement en faisant trois km trois fois par semaine.
Un objectif atteignable et un objectif réaliste sont deux choses différentes. Un objectif peut être atteignable, donc « faisable », mais non réaliste compte-tenu du contexte particulier dans lequel tu évolues ou des efforts que tu es prêt à faire pour réussir.
Ce sont ton âge, ta disponibilité, tes obligations familiales et professionnelles et ton mode de vie qui vont t’aider à déterminer si l’objectif est réaliste ou pas.
Par exemple, si tu veux apprendre à jouer de la guitare en six mois (à un niveau basique), c’est possible ! L’objectif est donc atteignable si tu as la motivation nécessaire.
Si tu as l’intention de t’entraîner deux heures par jour sur ton instrument, avec un prof ou parfois seul, l’objectif devient réaliste car tu te donnes les moyens de l’atteindre. Si, en revanche, tu t’y consacres une petite heure par semaine, les conditions de ton succès ne sont pas réunies : ton objectif n’est pas réaliste.
Pour respecter la méthode SMART, un objectif doit aussi être défini dans le temps, c’est-à-dire qu’il doit avoir une durée et une date d’accomplissement. Quand ton objectif doit-il être atteint ? Si tu n’as pas de date butoir, tu ne pourras pas planifier tes efforts dans la durée. C’est pourtant essentiel pour suivre correctement tes progrès. L’aspect temporel d’un objectif fait intrinsèquement partie de sa définition.
Si on prend l’exemple d’un objectif de perte de poids, ça donne : « je veux perdre 10 kg en trois mois« . Cela signifie qu’à partir du jour où tu démarres, tu auras 13 semaines pleines pour atteindre ton objectif de 10 kg perdus. Cela correspond à 3,3 kg par mois ou 800 grammes par semaine.
Tu pourras ainsi évaluer tes « temps de passage » chaque semaine en te basant sur une perte de poids linéaire pendant ces trois mois de régime. Par exemple, si tu perds 4 kg le premier mois, tu es en avance sur l’objectif. Un vrai encouragement pour continuer !
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